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Cycliste d'un jour

Cycliste d'un jour

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Jean Albert Richard


Premium (World), Runkel

Cycliste d'un jour

L'un de mes accompagnateurs de Paris au Cap Nord portant un maillot que j'aime bien: c'est celui d'un club cycliste de Louvain. La réclame est sobre, enfin si l'on peut dire puisqu'elle vante un certain whisky "Okay", ce qui aujourd'hui poserait sans doute des problèmes...
Pourtant, le conflit, et la double morale qui en découle, ne datent pas d'hier, ni d'avant-hier. Le sport cycliste, comme les autres, a besoin de capitaux, et si les marques de spiritueux sont disposées à lui en fournir, pourquoi pas?
Il y a bien eu une équipe Saint Raphaël, Margnat, Pelforth, les motards Cinzano dans la caravane du Tour de France, qui pour les arrivées sur vélodrome retournaient leur ceinture où l'on pouvait alors lire "Pam Pam" (les jus de fruit de la même maison).
Sans oublier qu'aux temps héroïques du Tour de France, alors que les organisateurs assuraient eux-mêmes le ravitaillement, qui était le même pour tous, celui-ci comportait un poulet rôti et une bouteille de vin de Bordeaux, ni que le porto flip a eu aussi ses heures de gloire dans nos rangs. Mais tout n'est que question de patience: la vie est constituée de phénomènes cycliques, et on finira bien par revenir un jour à des recettes plus saines que la douteuse pharmacopée qui a envahi le milieu.
La photo a été prise en août 1970 au Nord de Trondheim.

Diapositive scannée.

Kommentare 3

  • Jean Albert Richard 20. April 2014, 7:53

    @Claudine,

    c'est une question qui appelle beaucoup de réponses... Sur une bicyclette, avec un physique "moyen", on peut déjà atteindre pas mal de buts à condition de posséder un certain savoir-faire: les gammes de brevets à allure réglementée sont faites en principe pour tout le monde, elles vont de 200 à 1.000 kilomètres, et il y a des extras, comme le Paris-Rome de 1960 à l'occasion des Jeux Olympiques.
    Quant à la chasse aux records, c'est une autre histoire: il y a des choses que l'on ne peut ni apprendre, ni acquérir. Cela reste donc réservé à un très petit nombre d'individus.
    D'une manière générale, il faut avoir un estomac à toute épreuve pour assimiler toutes les nourritures trouvées en cours de route, qui ne sont pas toujours idéales.
    Le cas des coureurs professionnels est à traiter à part: c'est un métier qui a évolué différemmment du reste du cyclisme, entre autres parce que le facteur spectacle y joue un rôle important.
    On pourrait écrire des livres là-dessus.
    Amitiés,

    Jean.
  • claudine capello 19. April 2014, 19:37

    tu abordes un sujet èpineux mais en effet c est une question que je n osais pas te poser.Il faut quand meme un physique bien au dessus de la moyenne pour faire un sport aussi dur... et ce que tu prèconises est surement l idèal car tu l as expèrimentè ! bravo un portrait interessant et un commentaire encore plus ! cl
  • SYLDERO 19. April 2014, 17:59

    cycliste toujours!
    :-)
    j'admire tous ces commentaires que tu fais!
    tu es une vraie encyclopédie!
    lol
    bises Sylvie

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